Il est nécessaire de se renseigner sur tous les points de ce statut car chaque décision peut avoir un impact important.

La TVA, si le chiffre d’affaire ne dépasse pas 35 200 € pour les prestations de services et 91 000 € pour les ventes de marchandises et d’hébergement l’auto-entrepreneur n’est pas soumis à la TVA. La gestion est plus simple mais vu qu’il ne facture pas de TVA, il ne la récupère pas sur ces achats.
S’il dépasse les plafonds, il devra l’encaisser donc facturer la TVA et il pourra la récupérer sur ces achats.
La contribution des entreprises peut être comparée à la taxe d’habitation même si son montant est généralement inférieur. Chaque année, il faudra compléter la déclaration initiale CFE que l’on reçoit par courrier après s’être enregistré comme auto-entrepreneur. La première année l’auto-entrepreneur en est exonéré et souvent les artisans en sont exonérés. C’est un calcul un peu compliqué mais elle varie souvent entre 100 € et 500 € par an en fonction de la ville et du chiffre d’affaire. Le paiement se fait entre 15 novembre et le 15 décembre de chaque année.
L’impôt sur le revenu, il est possible de choisir un PLF Prélèvement Libératoire Forfaitaire plutôt que de d’intégrer à ces revenus sur sa déclaration d’impôt en fin d’année. Il est possible d’opter pour PLF et donc d’intégrer un % à ces cotisations au titre de l’impôt lorsqu’il déclare son chiffre d’affaire. Il faut bien y réfléchir parce que le choix peut déterminer si l’on est imposable ou pas.
En conclusion :
Prendre le temps de s'informer, c'est prendre le temps d'avancer dans la bonne direction.
- On ne s’occupe pas de la TVA sauf si on dépasse le plafond
- Chaque année, il faut prévoir le paiement de la contribution des entreprises en sachant que la première année on est exonéré.
Concernant les impôts sur le revenu, on a la possibilité de choisir soit entre le PLF soir d’intégrer un % à ces cotisations au titre de l’impôt, il faut être vigilent et faire des simulations pour être certain de ne pas devenir imposable.
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